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Danmark

Bivouac devant l'île de Mandø

(Vélo sur l'île de Mandø, après-midi détente)

12ème étape, lundi 23 juillet 2012, 0 km  (vélo : 18 km)

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Juste après la marée haute.

Réveil mis à 7h30, pour passer sur la route submersible qui rejoint Mandø juste après la marée haute, et donc pouvoir profiter au maximum de l'île. Gros changement aujourd'hui pour nos vacances, il y a un gros soleil ! Ca va nous changer la vie.

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Lever sous le ciel bleu, un beau soleil, et la mer en bruit de fond, génial !

Pour rejoindre la route, nous bordons d'abord la NordZeeRoute, puis nous entrons sur la route de 7 km. Nous ressentons que l'eau de la mer vient de se retirer, les gravillons sont encore bien mouillés. Tout autour, la mer, et des parcelles d'algues ou autres plantes et cailloux maritimes. C'est assez surprenant comme alentours. Des petits plans d'eau qui s'étirent sur la mer nous offrent de belles vues.

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Les landes de la NordZeeRoute                                                                                                                          Route submersible !

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Le chemin n'est pas si praticable que ça ...

Cependant, la route est vraiment difficile pour nous. Le pédalage est complexe, puis nous nous enfonçons dans les gravillons, qui du coup nous font dévier des trajectoires et allourdissent les mouvements. Heureusement, pas beaucoup de voitures, et la route est vraiment large, donc du coup, nous pouvons choisir nos trajectoires (cailloux plats, flaques d'eau qui permettent de coller les gravillons). Mais le pire, ce sera le vent, qui sera très fort et vraiment face à nous : vraiment très difficile.

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Ca ne se voit, mais il faut imaginer le vent qui souffle de face ...

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La verdure est présente, tout autour de l'emplacement de l'ancienne route vers Mandø

Nous sommes soulagés de croiser l'intersection avec l'ancienne route (on a dormi sur l'autre rive). La fin du parcours sur la route submersible est vraiment chouette, avec des landes qui sont maintenant vraiment sorties de la mer. Vraiment chouette.

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L'ensemble des canaux et des îlots aux formes originales

 
Île de Mandø
Nous entrons ensuite sur l'île, qui commence par le passage d'une sorte de digue. De l'autre côté, ce sont des prés à l'herbe verte et aux tranchées d'eau dont les couleurs brillent sous le beau soleil. Et surtout, ces prairies sont habitées par des moutons dont la touche blanche vivifie le vert de l'herbe, et toujours ces oiseaux noirs aux becs rouges.

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Sur l'île de Mandø, l'eau est toujours présente, et les moutons paissent tranquillement

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Le Traktorbus nous dépasse ...                                                                                                                         Tranquille la vie Mandøline

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Pédaler sur cette île est un plaisir, surtout quand il ne vente pas ...

Nous entrons ensuite dans la ville principale de la ville, Mandø By, un hameau de vacanciers assez étendu, donc c'est assez long de rejoindre le centre. Un moulin surplombe la route, et sous ce ciel bleu, c'est la classe.

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    L'oiseau qui peuple cette île                                                                                      Moulin de Mandø By

Nous cherchons des informations touristiques pour trouver l'endroit où l'on peut observer des phoques qui se dorent sur les bancs de sable qui entourent l'île. Mais nous ne trouvons pas d'informations, nous voyons seulement un tractobus qui s'y dirige, mais nous, nous n'avons pas le temps (ni trop l'envie) de le prendre.
Nous quittons la ville pour border la digue dans l'ouest de l'île, la route est superbe et semble faire le tour de l'île d'une manière agréable. Nous ne trouvons pas bonheur, pas d'indication, et de loin, le banc de sable semble très vaste .. nous revenons en arrière.
Nous revenons dans la ville, où nous posons les vélos sur un sentier qui s'enfonce sur la plage, au milieu de jolies dunes sableuses, dont l'herbe est très agréable pour s'offrir une pause.

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Pause dans les dunes en face de la mer de Wadden

Nous quittons chaussures et chaussettes et nous filons pieds nus sur le sable de Mandø. L'île est bien entourée de bancs de sable que j'avais observé sur google map avant de partir, mais je n'avais pas vraiment apprécié la surface du phénomène : en fait, c'est grand !

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On va voir les phoques ? de l'autre côté du banc de sable, c'est pas loin ...

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  Des échassiers qui se remplissent l'estomac à marée basse                                                                                        Le banc de sable se rapproche ... pas les phoques

Donc nous allons marcher dans le sable pendant une petite heure. Nous alternons la marche sur sable ocre et très fin, et marche dans la mer (eau qui monte à mi-mollets). Quelques couteaux et crabes attendent patiemment que la mer revienne. Devant nous, un désert sélève avec du sable blanc, nous le visons, mais un brin de mer d'une quinzaine de mètres nous en sépare, et nous ne savons pas s'il y a courant ou profondeur ... en tout cas, personne ne le traverse.

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Entre nous et la dune de sable blanc, un brin de mer ...                                                                                                                     Infranchissable ...                   

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Les couleurs ocres sont présentes, on est dans un désert dans la mer ... on prendra cher en coup de soleil.

Nous faisons demi-tour en profitant du sable. Une particularité de ce sable, c'est qu'il est extrêmement noir en profondeur. Nous revenons aux vélos, lucie redoutant (à tort soutiens-je) la montée de la mer, mais l'effet n'est ici pas si redoutable que ça.

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Le sable est très noir dès que l'on creuse un peu ... alors qu'il est totalement ocre à la surface                                                             Ce crabe attend patiemment la marée haute                                    


La mer de Wadden

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En revenant, les couleurs pastels pour une photo-tableau buccolique, digne des meilleurs peintres hollandais

 
Le Retour, l'eau monte, au secours ?
Il est 13h30 quand nous remontons sur le vélo. En fait, nous redoutons toujours quand même la marée haute de 18h43. Si l'on retire les 3 heures que nous ont conseillé les gens du coin la veille, ça fait 15h43. Et nous préférons prendre des précautions en se gardant 2 heures, surtout que l'aller a été difficile.

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Retour avant que l'eau ne monte ...

Et bien, nous aurions pu rester plus longtemps sur la plage de Mandø, le retour a été super. Le vent dans le dos, ça change vraiment tout, et le sol un peu plus sec est plus stable. Du coup, nous volons sur la piste, et allons à une vraie bonne vitesse, en pouvant en plus apprécier le paysage qui a un peu changé par rapport à tout à l'heure (il y a moins d'eau).

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La mer est vraiment retirée, nous profitons de paysages différents.

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Vent dans le dos, terrain plus sec, trop facile le pédalage ... trop nazes ceux qui prennent le Traktorbus.

Nous revenons au bivouac ensuite en reprenant la NordZeeRoute sur une piste cyclabe au milieu des landes qui doit être vraiment chouette.

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Retour par la NordZeeRoute, que nous avons été très heureux d'emprunter sur quelques hectomètres

 
Bivouac sur l'ancienne route.
Nous arrivons à notre site de bivouac assez tôt dans cette belle après midi. Nous décidons de nous poser toute l'après midi et de profiter du lieu, assez agréable. Ca nous permet aussi d'arriver tôt à Esbjerg le lendemain, pour notre problème de bouchon de réservoir.
Nous pouvons ainsi observer à loisir nos énormes coups de soleil pris sur le vélo : aïe ! Nous (enfin, surtout lucie) avons pris cher pour la première belle journée de nos vacances. Nous nous offrons aussi un petit tour dans la végétation, avec toujours une vue sur la mer : c'est très sympa comme coin.

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Promenade sur la côte autour du bivouac, la marée est haute !

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La végétation est luxuriante, et pleine de chardons                                                                                                              Derrière la digue, c'est très beau !        

Entre lecture, écriture et jeux (Ho ! Hisse !), nous passons une fin d'après midi tranquille en attendant le coucher de soleil que nous allons déguster assis dans les roseaux (à l'écart d'autres camping cars, venus nous rejoindre ce soir). Ce soir, il est un peu moins extraordinaire car il y a des nuages qui sont apparus.

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Coucher de soleil sur le bivouac, vécu au milieu des roseaux ...

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Personne ne se trompe sur la qualité de ce bivouac !

 

                    ==> treizième étape : Esbjerg et son Marbæk Park.

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