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bloque, ça valait le coup !)
Eesti - Latvia
Riga
- Sigulda
(Vélo au bord de la Gauja à Sigulda, et douche naturelle
..)
9ème étape,
dimanche 18 juillet 2010, 58,6 km (18,5 km de vélo)
Viendez causer de l'Estonie sur le forum ..
Sortie de Riga.
A 8h sur le pont pour réparer mon pneu de vélo, on décole à 10h30 après
avoir croisé des animateurs d'une colo de grands ados qui font à peu près le
même périple que nous et qui ont adoré la Lituanie. Le Camping en ce
dimanche matin est quasiment vide (quel contraste avec le vendredi matin !).
On traverse grâce à Carmen Riga assez rapidement, juste le temps de quelques
courses, avec achat d'un anti-moustiques.
On prend l'A2, route forestière très rapide, qui est une très longue ligne
droite, qui nous emmène directement à Sigulda.
On s'arrête (erreur) au centre ville, à côté de la gare, où l'on déjeune
très rapidement (miam : salade composée).
En Vélo au bord de la Gauja.
Sigulda est une ville connue pour être au centre du parc naturel de la
Gauja, une rivière dont les photos sur internet m'avaient fait briller les
yeux. Nous partons donc en vélo sur un sentier qui fait un grand tour
le long de la Gauja.
A Sigulda, nous prenons un petit chemin forestier, assez peu pratique,
puisqu'il y a de nombreuses racines, des troncs à terre, des ponts délabrés.
Pas facile, un peu casse-gueule, nous sommes soulagés de quitter cette
forêt, même si l'endroit était calme et agréable.
Un
début de balade en forêt de Sigulda
ça
secoue, si bien qu'en descendant un peu trop vite, j'ai perdu ma carte
... et hop, obligé de remonter .. en courant bien sûr ..
En bas, nous arrivons dans un marécage que l'on traverse sur un sentier en
bois.
Après
la forêt, les marécages.
Et nous arrivons au bord de la Gauja, où se sont installés de nombreux
vacanciers, avec plusieurs campings. De nombreuses activités y sont
proposées, pêche, baignade, il y a même un télésiège pour aller faire de la
luge (il y a des collines tout autour), de l'accro-branches. C'est à Sigulda
que se trouve une piste de bobslegh.
Ladies
&
Gentleman, la merveilleuse Gauja ..
Un
petit bras de la Gauja, est-ce l'activité de castors ? c'est possible,
Ruta nous a confirmé leur présence dans le coin...
La
Gauja coule paisiblement sous nos pieds ...
Nous, on longe la Gauja par l'est. Le sentier est joli, bordant à une
dizaine de mètres la rivière que l'on voit souvent, et la nature y est bien
sauvage, notamment des sortes de roseaux envahis par les toiles d'araignées
qui donnent une ambiance enchanteresse car elles brillent au soleil. Seuls
désagréments, et de taille, beaucoup d'insectes (des satanés de taons !!) et
des passages sabloneux délicats pour notre passage en vélo, surtout que le
terrain est plutôt accidenté.
Le
parcours santé en vélo .. pas si facile que celà ...
Pendant ce temps là, on observe la Gauja qui coule sous nos pieds, c'est un
vrai bonheur.
Le
genre de balade que l'on affectionne, surtout avec cette belle couleur
de l'eau ...
La grotte du diable.
On arrive à notre premier point de vue, une petite plage devant une falaise
où se creuse la grotte du diable. La roche est rouge, on comprend alors la
couleur de l'eau, très auburne. Nous observons aux jumelles de nombreuses
hirondelles qui volent tout autour de cette falaise, et qui y nichent.
La
couleur de la roche ici justifie bien la couleur de l'eau
La grotte du diable ..
peuplée d'hirondelles ...
La Gauja coule paisiblement, emmenant avec elle les canoes qui voguent
dessus. Nous hésiterons, mais nous n'avons pas assez d'expérience de canoe
pour faire ça.
Une
petite vidéo des Grottes du diable
En profitant de cette après midi un peu plus fraîche que les autres (par
exemple, se baigner ne nous traverse presque pas l'esprit), j'en profite
pour débarrasser le monde d'une bonne cinquantaine de taons (sans exagérer)
que je m'amuse à donner à manger aux poissons (avec un plaisir sadique
énorme). Au bout d'un moment, les taons ont gagné la partie et nous quittons
notre jolie plage.
Et
un taon à l'eau en pâture à un poisson, un !
Le pont suspendu.
Juste après, nous arrivons au pont suspendu qui nous fait passer de l'autre
côté de la Gauja, pour le retour.
sur
le pont suspendu, la paisible Gauja ...
Sur le pont, nous passons un peu de temps à observer la Gauja couler sous
nos pieds. C'est agréable, surtout qu'il n'y a pas d'insectes là.
La
première fois que l'on traverse la Gauja, pas la dernière ...
Au dessus de nous, par contre, le ciel a changé de couleurs. Le gris a
remplacé le bleu, et il est en phase d'être remplacé à son tour par un noir
très sombre et inquiétant.
Nous qui n'avons toujours pas goûté à la pluie depuis 9 jours, peut être que
ça ne durera pas.
Une
vidéo sur le pont suspendu ...
Une dernière observation de l'eau rouge, et nous quittons le pont pour
revenir de l'autre côté.
L'apocalypse de la Gauja.
De l'autre côté, une montée est difficile au début au milieu de la forêt.
C'est encore un peu sabloneux et plein de racines, donc difficile à pédaler.
Mais une fois en haut, ça va mieux. C'est alors qu'on va entendre un bruit
énorme, une rumeur assourdissante, le jour va se transformer en quelques
secondes en nuit, le vent va se lever, et s'engouffrer dans la forêt comme
un tourbillon. Les arbres vont commencer à se pencher. Hallucinant ! Le
bruit est seulement le bruit de la forêt qui bouge car un gros orage est sur
le point de s'abattre sur nous. Ca ne fait plus aucun doute. Nous filons le
plus rapidement possible par les routes, nous savons que nous n'allons plus
pouvoir profiter de la Gauja. Nous sommes de l'autre côté de la balade, nous
devons essayer de rentrer au plus vite..
Au loin, un hameau de chalets. Aucune hésitation, il y a un porche, on y
pédale alors qu'on commence à voir les éclairs et la pluie tomber tout
proches. OUF, à une dizaine de secondes près, nous prenions une bonne
douche. Protégés sous notre abris de fortune, nous regardons cet énorme
orage passer devant nous : impressionant !
Attente
d'accalmie
sous un chalet
On va attendre ainsi quasiment une demi heure.
Un
bien bel orage ...
La pluie ne va pourtant pas cesser, et c'est quand on voit la pluie se
calmer un petit peu qu'on décide de partir, en maillot de bain. Mais bon,
l'accalmie ne durera pas, et là, on va se prendre une saucée monumentale.
On va retourner s'abriter dans un petit village, où l'on voit des bâtiments
vétustes tout pourris, des anciens bâtiments soviétiques on imagine. En tout
cas, même si ça sent vraiment le pourri, on est protégé, mais la température
a vraiment baissé.
On a attendu, mais pas d'accalmie. C'est sous une pluie toujours battante
que nous sommes repartis en vélo, et bien sûr, nous avons évité les petits
chemins, donc nous avons fait de gros détours, puisque nous sommes arrivés à
Turaida, où il y a un chateau. On s'arrête une nouvelle fois, un éclair
n'étant vraiment pas tombé loin, pour laisser un nouveau nuage très
menaçant.
Il ne nous restait plus que 6 km, une grosse descente vers la Gauja, qui
était beaucoup moins calme que tout à l'heure, et bien sûr, une fois qu'on
l'a traversée, une énorme montée vers Sigulda, assez glissante, assez peu
large, interminable. Nous ne faisions pas du tout les malins, et étions bien
soulagés en arrivant à Sigulda, où nous avons remarqué la présence d'un
chateau du coup.
On était du coup très heureux de retrouver Joly Jumpy, qui bien sûr avait eu
des fuites d'eau.
On s'est séché sous un kiosque avant de retrouver l'intérieur du jumpy où
pendant 1h30 et la fin de l'orage, nous n'avons absolument rien fait.
Une soirée mouvementée.
A 21h, nous sortions la popotte pour cuisiner devant le kiosque (je n'étais
pas très à l'aise, c'était pas très sympa comme endroit, au bord de la
gare)(miam : semoule, boulettes de
volailles). On ne s'y sentait pas très bien ici, on voulait partir,
mais les vélos étaient sortis, donc ça m'ennuyait de tout déménager.
C'est alors qu'un clochard édenté est venu me voir, et m'a demandé de
réparer son portable, puis 50 cts, j'ai essayé de feindre la barrière de la
langue, mais puisqu'il ne nous lachait pas, j'ai fini par balancer l'argent,
il ne paraissait pas angélique. Et puisqu'il ne quittait pas le parking,
nous avons décidé alors qu'on avait déjà tout installé pour dormir de
changer de lieu pour dormir (Raaaahhh, on aurait pu faire ça avant !).
On filait donc au parking du Cimetière, en fait, celui qui se trouve juste
avant à Sigulda. Et là, à l'orée de la forêt, au début d'une balade, nous
étions TRES bien ! (et Carmen nous a très bien aidé pour le trouver dans la
ville, heureusement, parce qu'avec le pare-brise totalement humide, lucie
dans le coffre, les vélos à moitié accrochés, fallait pas que ça dure.).
Ouf, la soirée se terminait bien ! On allait pouvoir dormir tranquilles.
==>
dixième étape : Sigulda
et Cesis.
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