hA-MoU-Ricot

 

        Vous avez vu le titre, vous croyez qu'on va parler de mou ou de mollusque, mais non, cherchez mieux dans le titre, il y a un jeu de mot qu'il faut voir, bon j'l'avoue c'est pas terrible mais vous pourriez montrer un minimum de compréhension envers mon incapacité à faire des trucs beaux sur mon site, mais bon voilà le jeu de mot qu'il fallait trouver c'était l'intrusion du mot "Amour" dans le titre, vous ne l'aviez pas vu ? Vous êtes alors un incapable mon cher, ou ma chère.

        Bon, passons, et parlons enfin d'amour sur mon site (euuh ça ressemble beaucoup au début à l'histoire d'Aladin :) :

 

Chapitre 1 - Ô comme c'est triste.

        Il était une fois une princesse haricot, qui vivait dans un château pour haricot. Ce château était sur une butte, et sur la plaine environnante, il y avait un champ de haricots. La princesse avait un petit frère et une grande soeur et bien sûr elle avait des parents. Son père était sultan du champ et sa mère était une princesse d'un champ voisin, mais pas trop voisin quand même, parce que les champs voisins étaient un peu concurrents, donc valait mieux pas marier sa fille à un prince voisin pour un sultan. Donc voilà, la mère venait de loin, et de toutes façons on s'en fout un peu.

        Quoique c'est avec la mère que cette histoire d'amour a commencé, mais quelle histoire d'amour ? hein hein ? Vous vous le demandez ? Lisez la suite et vous saurez. Enfin voilà, malheureusement dans toutes belles histoires, y'a des évènements, et le premier évènement est triste, car on retrouve la princesse haricot en deuil, elle est habillée dans un vêtement noir, qui met en valeur ses formes arrondies, et aussi particulièrement sa couleur verte, tellement pure et nette. Sa maman haricot est morte, elle s'est faite couper en deux par une attaque d'un moineau sur le château. Un garde a pourtant essayé de protéger maman haricot, mais bon lui aussi il s'est fait découper en deux, personne ne le regrettera, c'était un mercenaire. Cette version est officieuse, bien sûr tout le château était au courant que maman haricot avait une liaison avec ce garde, enfin sauf princesse haricot et frère haricot (je me suis pas foulé sur les noms attribués aux personnages comme vous pouvez le remarquer).

        Princesse haricot pleurait dans cette chapelle ... tous les légumes du royaume s'étaient réunis pour pleurer la mort de la reine haricot. Toute la famille de la maman était là. Il y avait des haricots nobles qui agonisaient de chagrin, et aussi une nouvelle avant garde, des jeunes haricots, des petits péteux, qui relookaient les deux filles de la défunte haricot. Princesse haricot ne vit pas l'intérêt que lui portaient ces jeunots, mais soeur haricot, qui d'un an était l'aînée de sa soeur, remarquait les regards de ces jeunots et s'amusait en découvrant sensuellement ses gousses. Les jeunes haricots devenaient raides, et ne purent s'empêcher de rougir un peu en quittant la chapelle. Soeur haricot choisit un de ces haricots devant le nez de sa soeur (la princesse), qui la prenait pour une traînée. Princesse haricot pressa pour se consoler, à défaut d'un jeune haricot mateur, son frère contre elle. Elle ne remarquait pas qu'il reluquait ses formes, et que lui aussi il devenait raide, mais ça la soulageait d'avoir une épaule sur laquelle se consoler.

 

 

Chapitre 2 - Le MâLe.

        La famille royale haricot retourna au palais, le peuple haricot dans le champ souffrait en silence pour eux. Dans cette période de deuil, un brigand, un bandit, un scélérat se mettait à dos tous les commerçants haricots, car il leur volait quelques gouttes d'eau, qu'il nécessitait, car il était pauvre, non pas que les autres haricots du peuple n'étaient pas pauvres, mais lui il était encore plus pauvre, il vivait dans la bordure du champ, là où les pique-niqueurs viennent pique-niquer et rejettent leurs saletés. Il arrivait à prendre la fuite, faut dire que c'était un agile haricot, et que les autres haricots étaient vraiment empotés, et qu'ils avaient perdu l'habitude de courir, surtout depuis que le sultan a interdit les rassemblements sportifs des haricots dans la cité. Brigand Haricot (ça sera son nom) retrouva son refuge, une antre pas très confortable. Il allait commencer à boire son eau, quand sa voisine, qui était superbe dans sa robe trouée, parce qu'elle était pauvre aussi, apparut dans la pièce et lui colla une torgnole. La goutte d'eau se perdit sur le sol, Brigand Haricot hurla et regarda voisine haricot.

        Comme dans tout dessin animé, brigand haricot sourit à la jolie voisine haricot, mais contrairement aux dessins animés, il lui décocha une torgnole, qui la mit par terre. Il lui dit : "Putain mais t'es trop conne, tu peux pas savoir comment j'ai dû courir pour avoir cette putain de goutte, espèce de sale traînée" (promis c'est une histoire d'amour). "Traînée moi ? Qui c'est le gros salaud qui m'a donné à Brute Haricot pour se sauver d'une situation ?". Brigand Haricot glugluta, il avait oublié cette mésaventure. Maintenant il s'en rappelle (*effet flash-back*) : il y a un comité de brigand dans le champ, le chef étant brute haricot, un haricot brute et sanguinaire. Hier, dans la soirée, brute haricot est venu voir brigand haricot pour lui demander brutalement de quel droit il osait brigander sans son accord. Alors là Brigand Haricot s'est un peu excusé, puisqu'il avait la frousse, puis il a indiqué à brute haricot l'adresse d'une fille pour qu'il puisse profiter d'elle : "c'est juste à côté Ô maître". Voilà pourquoi voisine haricot est un peu énervée. (*Fin effet flash-back*).

        Brigand haricot essaie de se rattraper auprès de voisine haricot : "Écoute, je n'avais pas le choix, tu aurais fait la même chose avec moi, n'est-ce pas ?". Puisqu'elle aurait fait la même chose, voisine haricot ne dit rien. Elle ouvrit la porte, sortit et claqua la porte derrière elle. Brigand haricot se léchait les babines, qu'il aimait quand elle était furaxe huhu :). Il s'allongea sur des feuilles qu'il avait lui-même installé, et contempla le palais, et jura qu'un jour tout cela sera à lui, et que voisine haricot aura un poste en or en tant que servante, puis comme amante, si sa future femme haricot n'est pas satisfaisante. Brigand Haricot s'endormit, les rêves pleins de rêves (pas de faute de frappes).

 

 

Chapitre 3 - Au revoir gentille princesse.

        Soeur haricot revenait de son rendez vous avec le jeune haricot en rut qu'elle avait croisé dans la chapelle. Elle avait beaucoup bu et n'arrivait pas à aller bien droit. Elle arriva quand même à atteindre les remparts du palais. Par contre, elle n'arriva pas à avertir de sa présence les gens du palais. Elle s'endormit donc contre les remparts, pensant que plus jamais elle ne toucherait à un haricot mâle s'il était aussi violent. Quand elle ouvrit les yeux, elle vit sa soeur princesse haricot se précipiter sur elle, puis la traîner dans la cour du château. Autour d'elles, se pressaient des curieux haricots, qui commençaient à médire sur les deux soeurs. Une fois à l'intérieur, Princesse Haricot claqua Soeur Haricot, qui du coup se leva, pas trop de bonne humeur.

        Princesse Haricot engueula sa soeur : "Putain, tu veux qu'on soit la risée du peuple ? Tu n'as pas honte de te mettre dans un tel état le lendemain de la mort de Mère ?? Que vont penser les haricots ? Ne déshonore plus notre famille et notre père le sultan, espèce de traînée !". Soeur haricot se remettait progressivement de la claque, et était un peu en colère : "Comment tu as osé me frapper, petite sainte nitouche ?". Princesse haricot : "J'vais me gêner aussi, quel déshonneur pour Mère, faire ça le jour de son enterrement, tu es vraiment une ... je ne trouve même pas le nom". Soeur Haricot : "Que viens tu me parler de déshonneur ? Tu sais ce que faisait notre mère sur le toit avec le garde ? Tu veux que je te le dise ? Le déshonneur, ça fait longtemps qu'il est tombé sur notre famille ! T'inquiètes, je ne rajoute rien aux médisances qui circulent sur notre compte.". Princesse Haricot fut choquée et dit d'un air dédaigneux : "Quoi ? Mère ... avec un garde ? avec un bâtard de mercenaire ?". Soeur Haricot en rajouta : "Et oui, ma chérie, avec un garde, et si tu savais tout ce qu'elle a fait encore ...". Princesse Haricot craqua et partit en larmes jusque dans sa chambre.

        Princesse Haricot pleurait dans sa chambre, beaucoup beaucoup, elle inondait son lit. Quelques heures de pleurs plus tard, elle partit sous la douche. Elle commençait à se déshabiller nonchalamment quand tout d'un coup un rayon surgit du miroir, elle se demanda ce que c'était et s'approcha. Elle observa de plus près et vit une fente. Une fente dans un mur ? Bizarre dans un palais qu'elle se dit alors, donc elle allait enquêter sur le champ pour savoir ce qu'il y avait derrière le mur. Elle sortit dans le couloir, et aperçut qu'il n'y avait aucune pièce qui ne devait se trouver là, mais qu'un peu plus loin il y avait la chambre de son frère. Elle y rentra, son frère devait sûrement jouer avec les serviteurs car il n'était pas dans sa chambre, complètement en bordel d'ailleurs. Elle se rapprocha du mur adjacent à celui de la salle de bain, elle remarqua un placard. Elle ouvrit le placard et vit un filet de lumière, venant sûrement de la salle de bain, donc le trou menait bien au placard, donc il y avait qu'une chance minime qu'on puisse la mater, elle était soulagée.

        Elle sortit du placard, quand tout d'un coup, son pied butta contre un sac de sport, et un son métallique en sortit. Elle trouva que c'était un son étrange pour un sac de sport et ouvrit le sac et y trouva tout un attirail de vidéo et de caméra. Elle ne se souvint pas que son frère possédait ce matériel. Elle croyait que son frère avait du talent et voulut observer les fruits de son talent, en fouillant un peu plus. Elle trouva des cassettes, mais le nom des cassettes lui fit peur : "Princesse Haricot, 14 août", "Princesse Haricot, 23 septembre", "Princesse Haricot, 6 octobre". Pourquoi ces noms ? Elle glissa une cassette dans la caméra pour faire une observation et se vit en train de se doucher, dénudée. Elle fut dégoûtée. Il fallait parler à son père le sultan des activités de son frère et de sa soeur, plus rien n'allait bien.

        Elle sortit en trombe, avec pour preuve une cassette de son frère, elle chercha son père partout dans le palais, il devait se trouver dans la bibliothèque, elle y rentra, mais son père n'était pas là. Peut-être était-il avec son frère dans le jardin ? Elle y partit, et vit son frère mais il n'était pas accompagné de son père. Son frère vit la cassette dans la main de sa soeur, et fit une moue désagréable, et encore plus malheureuse quand il vit les éclairs de colère dans les yeux de sa soeur. Princesse haricot entendit alors un bruit dans la cuisine, sûrement le cuisinier était là, elle partit lui demander s'il avait vu son père. Elle ouvrit la porte et vit un spectacle effarant : son père était debout, elle le voyait de dos, et voyait ses fesses car il avait baissé son pantalon, le cuisinier était penché en avant juste devant son père, et était tout crispé. Elle voyait aussi le sexe du cuisinier et voyait la main de son père dessus. Elle ne voyait pas le sexe de son père car il était dans le c.. Arrghh quelle horreur pour elle, elle fit tomber la cassette, son père se retourna et la vit, et jouit dans le cuisinier, par excès d'excitation en voyant sa fille (c'était un passage pervers, je suis désolé de ne pas avoir prévenu avant).

        Elle s'enfuit en criant !! "Aaaaaaahhh !!". Elle ne pleurait plus, elle voulait partir de cette maison peuplée d'obsédés, elle partit préparer un balluchon, elle ne savait que mettre à l'intérieur, mais elle mit quelques culottes, des t-shirts, elle bourra bien le truc et partit. Un garde la vit et voulut l'empêcher de quitter l'enceinte du palais, mais elle arriva à courir plus vite que lui. Elle arriva à la grille, derrière le garde était en train de s'approcher. Elle n'arrivait pas à ouvrir la grille. Elle y arriva enfin, mais le garde était à cinq mètres. Elle lui mit un coup de pied bien placé, le garde fut à terre, la princesse haricot sortit du palais : Enfin la liberté !!

 

 

Chapitre 4 - Au détour d'une sombre ruelle.

        Elle ferma la grille derrière elle, le garde haricot prévint d'autres gardes haricots, ils allaient venir la chercher, il fallait qu'elle court, donc elle courut, elle s'enfonça dans le champ, c'était jour de repos ce jour-ci, personne n'était dans la rue, tous les haricots étaient en famille, c'était dur pour elle de se cacher des gardes, mais elle y réussit, en se faufilant dans des ruelles obscures. Elle se cachait derrière des tiges de pissenlit, aucun garde ne la vit, en plus midi approchait et les Haricots Gardes avaient faim, donc ils rentrèrent donner la mauvaise nouvelle au Sultan Haricot. Princesse Haricot était soulagée, et heureuse d'être sortie de ce monde pourri. Elle sautilla de joie, et sortit de sa cachette. Elle partit vers le coin ensoleillé de la ruelle, lorsqu'elle sentit une présence en face d'elle, l'ombre d'un haricot. Elle frétilla des yeux et aperçut Brigand Haricot.

        Elle eut un frisson : que lui voulait cet haricot ? Elle le supplia de ne pas la mordre, de ne pas la manger, mais Brigand Haricot ne fit rien de tout ça, on voyait des éclairs dans ses yeux, ils pétillaient d'ailleurs. Cette lueur donna un réconfort à Princesse Haricot, qui sentit son coeur fondre. Mais manque de bol, Brigand Haricot sauta sur des caisses et s'enfuit, elle remarqua qu'il tenait des gouttes d'eau entre ses gousses .. pourquoi il avait tout ça ? Soudain, elle vit venir des commerçants furaxes, avec des épis dans la main, ils la virent et lui demandèrent où était passé ce saligaud. Elle fut surprise, et en fait, ça convaincut les commerçants qu'elle ne savait rien, alors qu'elle était surprise que ce bel homme de Brigand Haricot était en fait un voleur, han !! C'était pas possible, ce ne pouvait pas être de lui que les commerçants parlaient.

        Brigand haricot tomba sur ses pieds devant Princesse Haricot, et la remercia de ne rien avoir dit. Princesse Haricot sût alors que c'était un voleur et lui dit d'un ton dédaigneux : "vous n'êtes qu'un voleur, écartez vous". Vexé, outré même, Brigand Haricot répliqua : "Et toi, tu te cachais bien des Gardes Haricots royaux, hein ... alors pouet pouet." (très réaliste cette histoire). Princesse Haricot avait oublié cet incident et fit une vilaine moue. Elle entendit de derrière le pâté de cabanes, une voix de capitaine, elle porta au brigand haricot un regard suppliant, mais il avait disparu, lui non plus ne voulait pas voir les Gardes Haricot. Elle le vit grimper sur les tiges, et le suivit, avec tout son courage et son abnégation. Elle le suivit jusqu'aux hauteurs, jusqu'à temps qu'elle le vit rentrer dans un trou, qu'allait-il faire ici ?

        Elle attendit qu'il en sorte, et ne vit aucun mouvement, donc prit le courage à deux gousses et vint frapper à la porte. Elle vit avec surprise que ce n'était pas une porte, mais un drap, elle toussota pour prévenir au cas où, si Brigand Haricot était nu par exemple, et rentra. Elle le vit affalé sur un morceau de pierre, ronflant et tenant une bulle d'eau à la main, il avait sûrement trop consommé. Elle avait soif, elle aussi, et but un peu dans la main de Brigand Haricot, elle le fit discrètement, mais pas assez, car Brigand Haricot se réveilla et fut furax de voir qu'une pauvre voleuse lui volait son eau, si durement acquise. Il lui balança le peu de reste d'eau qu'il lui restait en pleine tronche.

 


Chapitre 5 - Le coup de foudre.

        Princesse Haricot cria de stupeur, et s'étala de tout son corps sur le sol. Brigand Haricot lui demanda qui elle était. Visiblement il avait la tête dans le cul (oui les haricots ont un cul dans mon histoire) mais il la reconnut vite. Il lui demanda : "Comment tu sais où je crèche ?" et elle lui rétorqua : "je t'ai suivi". Étonné de ce qui a bien pu passé par la tête de Princesse Haricot, il lui demanda pour se renseigner : "Tu es bête ?". Elle le regarda tout étonnée .. il continua : "Pourquoi tu as suivi un brigand ??". Elle regarda ses gousses, toute penaude, c'était vrai ce qu'il a dit, elle est conne parfois c'est pas croyable. Elle lui dit qu'elle n'avait nulle part où aller, donc elle a suivi c'est tout. Brigand Haricot lui proposa de quitter sa cabane alors. Elle refusa énergiquement lui disant qu'elle ne voulait que passer une nuit, c'est tout, pas plus. Quelqu'un frappa au drap-porte, juste à temps pour que Brigand Haricot ne puisse refuser l'offre de Princesse.

        Ils se regardèrent, inquiets de connaître l'identité de celui qui frappait drap-porte. La voix de Voisine Haricot se fit entendre : "bon tu m'ouvres ou je reste à cuire dehors ?". Brigand Haricot fut soulagé, ce n'était que la haricote d'à côté, par contre Princesse Haricot se sentait mal, elle draguait un type déjà pris, elle en était jalouse. Voisine Haricot rentra dans la cabane quand Brigand Haricot ouvrit la porte, elle remarqua tout de suite l'odeur féminine de Princesse Haricot, et fut surprise : "Oh putaing, y'a une fille chez toi". Brigand Haricot balbutia, ne sachant que dire, rougit .. Voisine Haricot vit enfin Princesse Haricot, et se tourna vers Brigand Haricot : "Depuis quand tu choisis des femelles haricots qui n'ont pas de grosses gousses ?". Il lui expliqua que ce n'est pas lui qui avait choisi, mais qu'elle était venue d'elle même. Voisine Haricot se questionna sur la présence mentale de Princesse Haricot, mais ne voulant casser le coup de Brigand Haricot, repartit chez elle sans rien dire.

        Une fois qu'elle fut partie, Brigand Haricot accepta que Princesse Haricot reste pour la nuit. Ce ne fut pas la dernière nuit qu'ils passèrent ensemble, pendant cinq nuits, ils se rapprochèrent, et enfin se touchèrent et firent l'amour. Princesse Haricot vivait un conte de fée. Brigand Haricot aussi d'ailleurs. Voisine Haricot parfois passait, et trouvait encore plus folle Princesse Haricot plus elle la voyait devenir accroc de Brigand Haricot. Elle soupçonnait quelque chose de louche dans sa présence. Elle fit son enquête. Le cinquième jour, alors que Brigand Haricot était parti en ville pour le festin prévu pour la soirée (c'est une tradition chez les haricots de fêter le cinquième jour), il était en train de voler, Princesse Haricot le savait, mais pendant ce temps là, elle préférait rêvasser à l'amour qu'elle vivait.

        Un bruit la surprit derrière le drap, elle partit vérifier, et vit un haricot plutôt enveloppé et baraque. Cet haricot la vit aussi et lui demanda si elle était l'amie intime de Brigand Haricot. Princesse Haricot fièrement acquiesça, enfin Brigand Haricot la présentait à ses amis. Que ne fut pas sa surprise quand le haricot baraque s'approcha cruellement d'elle et la poussa sur le sol en essayant de lui retirer ses fringues (les haricots ont des fringues). Princesse Haricot cria, hurla, gigota, mais rien n'y fit, elle dut plier sous les coups du haricot balèze. Une demi-heure plus tard, il la lâcha et partit, heureux de ce petit moment de détente, laissant Princesse Haricot en pleurs dans la cabane.

 

Chapitre 6 - Jalousie.

        Ce fut Voisine Haricot qui découvrit peu de temps après Princesse Haricot étendue sur le sol, elle perçut le regard triste et épeuré de Princesse Haricot, et comprit la situation, ne l'avait-elle pas vécu lors du chapitre 2 cette situation. Elle lui dit qu'elle aussi avait fait connaissance avec Brute Haricot, le chef des gangs du champ. Elle a sûrement dit ça d'un ton déplaisant, mais Princesse Haricot crut que c'était Voisine Haricot qui pour se venger avait envoyé ce Brute Haricot. Elle était amoureuse de Brigand Haricot et lui avait fait ce coup de sal..méchante fille. Princesse Haricot eut la rage et se releva, et quitta la cabane sans dire un mot à Voisine Haricot, qui était là pour la consoler pourtant. Elle retourna au château. Elle aurait son Brigand Haricot rien que pour elle !! Parce qu'elle était amoureuse.

        Elle rentra au palais, personne ne fut surpris de son retour. Frère Haricot était parti en camp de vacances, et Papa Haricot, le sultan pour ceux qui auraient oublié, était rempli de dettes, et n'avait pas remarqué l'absence de sa jeune fille. Seule Soeur Haricot avait remarqué l'absence prolongée de sa soeur, et ce fut la plus surprise de la voir revenir et de réunir un conseil de forces militaires, qu'elle présiderait. Elle voulut y participer et y participa. Elle entendit sa soeur parler du plus grand gang du champ, dont elle voulait la mort pour tous ses membres, une mort atroce et mortelle (logique). Soeur Haricot n'en crut ses oreilles, jamais sa soeur n'avait été si cruelle. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit sa soeur donner l'endroit exact où trouver ce gang, quelque chose se tramait avec sa soeur, elle voulait savoir quoi, mais elle n'eut pas le courage de s'y mettre dans la soirée, elle avait encore bu la veille et devait dormir.

        Lorsqu'elle se réveilla, une foule en liesse hurlait dehors, elle comprit vite qu'un grand bandit avait été pris, Brute Haricot comme tous le disaient, et toute sa clique de malfrats. Une sacrée pêche, ça faisait deux mois qu'ils étaient recherchés ardemment par la garde du sultan. Celui ci fut heureux car il put récupérer l'or que gardait le gang, ce qui mit fin à ses dettes. Il félicita sa fille Princesse Haricot, et oublia Soeur Haricot, mais bon Soeur Haricot s'en foutait un peu de la reconnaissance paternelle. Sultan Haricot offrit à sa fille un voeu, et elle lui demanda de prendre un Haricot particulier pour serviteur, et comme par hasard elle demanda Brigand Haricot. Soeur Haricot comprit alors qu'elle était amoureuse, mais ne comprenait pas comment sa sainte soeur pouvait avoir fait la connaissance de ce haricot si rustre. Elle se décida de mener l'enquête.

        Les Haricots qui avaient été capturés étaient tous des grands bandits, et tous furent jugés et condamnés à la taupe. Tous, non, car une haricote se défendit avec courage pendant son procès et prouva qu'elle n'avait pas agit dans les actions du clan. On la condamna tout de même à quatre ans de conserve dans les cachots du palais. Pourquoi cette haricot avait été arrêtée, alors que par évidence, elle n'opérait pas dans les opérations des malfrats. Ces malfrats furent découper par la taupe, Brute Haricot voulut se défendre mais périt en troisième position comme un faible. C'est le second héros de mon histoire qui meurt c'est triste (après Maman Haricot). Soeur Haricot s'interrogeait donc sur l'identité de cette haricote qui était presque innocente. Elle savait qu'il y avait de la jalousie dans l'air avec sa soeur, mais voulait connaître les circonstances.

 

Chapitre 7 - Visite nocturne à la conserve.

        Princesse Haricot était heureuse, Brigand Haricot était avec elle, dans son lit, dans sa chambre, dans le palais. Ils devaient pour le moment montrer un peu de discrétion pour que leur histoire ne s'ébruite pas mais elle était heureuse, elle avait enfin trouvé le haricot de sa vie. Elle aimait toutes ses gousses en lui. Elle était dingue de lui. Personne jamais ne pourra les séparer. Elle regarda le visage de Brigand Haricot, sur le torse de qui elle avait posé la tête, d'ailleurs il était poilu du torse (ceci est un détail inutile). Il avait l'air satisfait lui aussi, un sourire se dessinait sur son visage. Elle l'avait sorti de la misère, de son train de vie de vagabondage, et surtout elle l'avait écarté de Voisine Haricot, cette traînée qui avait commandité l'agression qu'elle avait subie. Elle s'était bien défendue dans son procès, mais elle restait néanmoins 4 années dans sa conserve, ce n'était pas mauvais pour Princesse Haricot, d'ici là, elle sera mariée avec Brigand Haricot et vivra heureuse avec lui. Brigand Haricot commença à ronfler, Princesse Haricot lui caressa le torse, qui est poilu ne l'oublions pas (enfin même si c'est inutile), et ce fut efficace. Le silence se fit dans le palais.

        Pourtant plus bas dans le palais, dans les cachots, Soeur Haricot dealait avec un garde, lui promettant une solde, s'il la laissait passer. Le garde, bien sûr, accepta, et Soeur Haricot se retrouva devant la conserve de Voisine Haricot. Celle ci était assoupie, mais dans l'approche de Soeur Haricot, elle se réveilla. Elle sentit aucune haine chez sa visiteuse. Même contact chez Soeur Haricot, le contact passa entre ces deux demoiselles Haricot. Soeur Haricot remarqua des traces de larmes autour des yeux de Voisine Haricot. Elle la prit en pitié et en voulut à sa soeur. Voisine Haricot perdit patience et demanda à sa visiteuse le but de la visite justement. Soeur Haricot ne sut que dire, les mots ne passèrent pas, pourquoi elle était venue, elle non plus en fait ne le savait pas, elle ne savait pas ce qu'elle recherchait, elle voulait savoir ce qui s'était passé au juste. C'est sûrement sa curiosité de médisante qui reprenait le dessus. Elle savait qu'elle avait ce mauvais trait de caractère, mais bon là elle n'avait pas à se justifier devant cette prisonnière et lui répondit sèchement : "C'est moi qui pose les questions ici".

        Elle vit dans le visage de Voisine Haricot un sentiment de surprise, de déception et de tristesse. Elle pensa qu'elle avait été conne, parfois elle l'était, ça arrive à tout le monde. Elle essaya de se rattraper : "Excuse moi, j'voulais juste savoir ... savoir ...". Elle ne savait pas ce qu'elle voulait savoir en fait. D'ailleurs, on peut même dire qu'elle voulait savoir ce qu'elle voulait savoir, mais on part dans des considérations étranges, continuons. Elle balbutia : "ppourqquoii ttu eess laa". Voisine Haricot n'avait rien compris, elle le remarqua et reprit fièrement : "J'aimerais savoir pourquoi tu t'es faite arrêtée ?". Voisine Haricot débuta le récit : "Ben les gardes du sultan ont réussi à trouver tous les membres de la clique de Brute Haricot, le plus grand gang du champ, et ils ont cru que je faisais parti du clan. Bien sûr je les connaissais, mais ce n'était ni mes amis, même c'étaient mes ennemis. J'ai eu beau me défendre, il y avait un arrêté à mon nom, j'étais le seul nom d'ailleurs sur cette liste. Donc j'ai eu droit à quatre ans de conserve. Voilà ma triste vie ces dernières vingt-quatre heures.". Elle se mit à pleurer.

        Soeur Haricot lui demanda alors directement, parce qu'elle sentait ça trop dur pour la pauvre prisonnière : "Et le rapport avec ma soeur ?". Voisine Haricot la regarda bizarrement : "Ta soeur ?". Soeur Haricot était dépitée : "Oui ma soeur, celle qui a commandité toutes les arrestations ..". Voisine Haricot ne comprenait pas, ne savait pas qui était la fautive, même si elle avait de la haine pour elle. Soeur Haricot sortit la photo de sa soeur de son porte-feuille (et ouais c'est contemporain). Les yeux de Voisine Haricot s'emplirent de rage : "Ouh la Salope !!". Surprise, Soeur Haricot rajouta mi-outrée mi-amusée : "Tu parles de ma soeur, n'oublies pas.". Voisine Haricot s'excusa, un peu, mais raconta ce qui s'est passé. Un jour, son ami, Brigand Haricot, s'était ramené avec elle, puis ils ont passé des moments intimes ensemble. Soeur Haricot comprenait alors le pourquoi du valet de chambre maintenant, mais n'interrompit pas l'histoire que racontait Voisine Haricot, une histoire que toi, lecteur, tu connais déjà, mais ça ne fait jamais vraiment de mal de se souvenir de certaines choses pour ne pas se paumer dans l'histoire, qui est très complexe ... Voisine Haricot continua en indiquant que Princesse Haricot n'avait pas signalé qui elle était, et qu'il s'était passé quelque chose de grave, car elle s'était fait agresser sexuellement par Brigand Haricot. Elle signala qu'elle avait essayé de lui remonter le moral, mais que Princesse Haricot était partie comme une furie sans l'écouter. Et voilà.

        Soeur Haricot comprit que sa soeur, Princesse Haricot, avait manigancé pour enfermer Voisine Haricot, qui est l'amie intime de Brigand Haricot, son amoureux. Ce n'était donc qu'une histoire de jalousie. Sa soeur haïssait Voisine Haricot, donc vu qu'elle trouvait sa soeur chiante et inintéressante, enfin sauf ces derniers jours, elle prit Voisine Haricot en sympathie. Elle lui dit ce qu'elle savait sur le sort prévu de Voisine Haricot, c'était un sort pas très enviable, mais elle lui promit de faire le maximum pour l'aider à s'en sortir. Voisine Haricot remercia Soeur Haricot, et fondit en larmes au milieu de ses gousses. Touchée, Soeur Haricot fit un baiser sur le front de Voisine Haricot. Elles restèrent un moment dans cette position, et quand Voisine Haricot s'endormit dans ses bras, Soeur Haricot quitta la conserve, elle en voulait beaucoup à sa soeur.

 

Chapitre 8 - Petit intermède sans inspiration.

        Drôle de titre pour un chapitre, tu vas me dire, mais c'est normal, j'ai eu du mal à enchaîner après la nuit trépidante de Soeur Haricot passée au cachot, en fait j'savais plus trop quoi raconter pour continuer l'histoire, donc ben j'raconte en résumé, mais ça aurait fait trop brutal de résumer comme ça directement, donc j'préfère préserver la confiance et la joie du lecteur, en indiquant ces phrases, et en avouant mon manque d'inspiration face à ce petit matin, où Soeur Haricot se réveilla seule, au contraire de sa soeur qui dormait avec son Jules Brigand Haricot. Sultan Haricot aperçut ce matin là les facéties de sa jeune fille, mais ne dit rien, c'était peut être un type bien ce Brigand Haricot, d'ailleurs, il vallait  mieux être cool un peu avec Princesse Haricot pour le moment, ne l'avait-elle pas aperçu en position délicate avec le cuisinier il fut quelques paragraphes ? Non, franchement, ce n'était pas une bonne idée de renvoyer Brigand Haricot chez lui pour le moment, pour le moment seulement, il n'avait ni l'air d'un noble ni celui d'un prince, sa fille méritait mieux, fallait pas déconner.

        Soeur Haricot se réveilla, elle ne savait que faire pour améliorer le sort de Voisine Haricot, mais bon il fallait qu'elle tente quelque chose, car en Voisine Haricot, elle voyait une pauvre brebis égarée parmi les loups brigands qui voulaient tous lui sauter dessus. Déjà, il fallait se renseigner un peu sur Brigand Haricot, qui était en train de nettoyer la piscine, pendant que Princesse Haricot s'habillait, et comme une princesse, elle mettait une éternité à s'habiller, donc Soeur Haricot partit nager dans la piscine, rien que pour se rapprocher de Brigand Haricot. Elle était en peignoir, et sortit sur la terrasse. Elle enleva son peignoir, et vit Brigand Haricot lorgner sur elle, tu m'étonnes, elle était toute nue de sa verdure sous le peignoir. Elle sauta dans la piscine et fit quelques longueurs et avant de quitter la piscine éclaboussa Brigand Haricot, qui n'en croyait pas ses yeux et ne savait où se mettre. Elle monta l'escalier et demanda à Brigand Haricot de lui apporter la serviette. Il le fit, elle était princesse faut pas l'oublier, elle lui demanda de la chausser de ses tongs, il le fit. Elle frotta sa gousse jambiale (sa jambe en langage humain) contre le visage de Brigand Haricot, qui l'embrassa (la jambe). Elle ferma son peignoir et repartit vers l'intérieur du palais laissant Brigand Haricot tel un crevard sur la terrasse.

        Soeur Haricot savait alors que Brigand Haricot n'était pas si amoureux que le croyait sa soeur, donc elle pouvait le virer sans avoir de remords, elle voulait en avoir le coeur net quand même, mais maintenant que c'étaot fait, elle en était même heureuse. Elle allait donc provoquer la rupture entre sa soeur, qui avait l'air très amoureuse par contre, et Brigand Haricot, c'était son but, donc elle allait essayer. Pendant ce temps là, ben Princesse Haricot ne se doutait de rien et vint chercher son mâle près de la piscine. Elle ne remarqua rien de suspect en lui, tout simplement parce qu'il n'avait rien de suspect en lui. Elle l'amèna sur un balcon, et ils commencèrent à parler ensemble. Princesse Haricot lui parla de son enfance, vécue dans l'horreur du luxe et dans le respect des règles. Elle n'avait eu de cadeau lors de son cinquième anniversaire parce qu'elle n'avait bu sa goutte d'eau avant de grignoter l'engrais, ce qui était chez les haricots un blasphème. Brigand Haricot raconta son histoire, qui était l'histoire d'un gamin pauvre abandonné dans la ville, volant pour survivre, ne se rappelant plus de son anniversaire. Princesse Haricot eut les larmes aux yeux et serra fort Brigand Haricot contre elle. Elle regarda ses yeux, et Ô surprise, elle y vit une lueur princière dedans. Elle en était sûre, Brigand Haricot était un prince, ou un fils de prince, ou un ptit fils de prince, enfin il avait des origines.

 

Chapitre 9 - A la recherche du nouveau prince. (huhu le sale titre)

        Princesse Haricot amena Brigand Haricot avec elle dans les locaux de l'administration du champ des Haricots, une administration qui permet de connaître les origines de chacun des haricots présents dans le champ. Bien sûr, Princesse Haricot était considérée comme une princesse là-bas, normal c'est une princesse, donc elle ne fit pas la queue. Les haricots qui faisaient la queue ont commencé à gueuler, mais Princesse Haricot s'en moquait, elle passait devant quand même. Un commerçant que Brigand Haricot avait déjà volé quelques semaines auparavant, et qui faisait la queue, remarqua Brigand Haricot dans les bras de Princesse Haricot. Commerçant Haricot fut tellement sous le choc, qu'il en resta immobile et sans mot. Brigand Haricot le vit devenir pâle et sourit en son for intérieur. Princesse et Brigand Haricot rentrèrent dans la pièce et parlèrent à celle qui allait s'occuper de leur cas : Administratrice Haricot.

        Administratrice Haricot demanda à Brigand Haricot son nom : il répondit logiquement : Brigand Haricot. Administratrice Haricot fit une prise de chlorophylle à Brigand Haricot, et lui demanda de faire des choses typiquement monarques, en attendant les résultats, comme par exemple tenir sa tasse de café en levant son petit doigt, danser des danses chiantes, être poli, être hypocrite. Il se débrouillait assez bien, Princesse Haricot commençait à croire aux chances qu'il soit un rescapé d'une lignée princière. Brigand Haricot, lui, en doutait, mais sous l'impulsion et l'espérance de Princesse Haricot, il commençait à souhaiter que ce soit le cas. Administratrice Haricot arriva avec les résultats ... il y avait des gênes princières dans sa chlorophylle. Scènes de joie sans précédent dans le bureau de Administratrice Haricot. Princesse Haricot sauta au cou de son chéri, elle était heureuse. Ils sortèrent du bureau.

        Dans la file d'attente, il y avait toujours Commerçant Haricot, qui médisait sur Brigand Haricot auprès de ses voisins. Brigand Haricot entendit une réflexion désobligeante et lui demanda des excuses, puisqu'alors il se considèrait comme un prince. Commerçant Haricot refusa de s'agenouiller, comme le voulait la coutume. Princesse Haricot poussa son amant vers la sortie, mais rien n'y fit, Brigand Haricot résista, et ne voulait sortir. Il attendit l'obéissance de ses futurs sujets, puisqu'ils avaient décidé de se marier avec Princesse Haricot. Commerçant Haricot refusa toujours, malgré les gouttes de sueur qui perlaient sur son front. Brigand Haricot resta calme mais sa voix était claquante, et mesquine. Il demanda le nom du commerçant avant de s'en aller. Tous les haricots restant dans la salle, regardèrent alors Commerçant Haricot, qui ne savait plus où se mettre, il avait peur, mais il avait bravé ce qu'il pensait être une aberration, un brigand comme prince.

        "Un brigand comme prince", c'était d'ailleurs les mots qui tournèrent dans le champ Haricot, lorsque l'annonce du mariage entre Princesse Haricot et Brigand Prince Haricot fut faite. Soeur Haricot n'avait pas trouvé le moment opportun, pour venger l'emprisonnement de Voisine Haricot, qui pourrissait depuis près d'une semaine dans la conserve. Soeur Haricot était un peu dégoûtée, mais savait qu'un jour elle pourrait se venger. Sultan Haricot et Frère Haricot furent heureux d'apprendre que Princesse Haricot se mariait avec un mâle un vrai. Sultan Haricot était fier de sa fille, d'avoir trouvé un prince de cette ampleur, et Frère Haricot aimait bien le côté macho-boeuf de Prince Haricot (puisque nous l'appellerons comme ça maintenant). Le Mariage fut sans encombre, les deux jeunes mariés allèrent faire l'amour à l'étage et s'aimaient tendrement.

 

Chapitre 10 - Ca continue ????

        Ben oue pourquoi ça continue l'histoire d'amour, alors qu'ils se sont mariés déjà, et qu'ils sont parfaitement heureux leur nuit de noce ? Et qu'ils vont avoir beaucoup d'enfants et tout ça ??? Je répondrais à tous ceux qui se demandent ça puis à tous ceux qui lisent ces lignes que cette histoire est loin d'être finie, car il y eut un problème le lendemain du mariage. Prince Haricot (anciennement Brigand Haricot) allait se venger de l'affront qui l'avait opposé antérieurement avec Commerçant Haricot. Celui ci aurait dû s'agenouiller dans la file d'attente, car là il était agenouillé au milieu de la place, la foule était tout autour, et criait et lui balançait des tomates. Le bourreau allait bientôt abattre sa hache sur la moitié de son haricot. Il allait périr, tout ça pour un non agenouillement. C'est la dure loi du despotisme sauvage.

        Bien sûr, Princesse Haricot avait protesté, mais n'avait rien pu dire devant tant de hargne, de haine, de volonté, de méchanceté dans les yeux de Prince Haricot. Sultan Haricot était heureux de voir qu'enfin régnait sur son royaume un homme avec de la poigne. Frère Haricot, lui, sautait de joie, enfin il allait voir de la chlorophylle gicler d'un haricot, son rêve depuis qu'il matait des films d'action ... Prince Haricot devenait sultan, il allait le devenir, puisque Sultan Haricot voulait prendre sa retraite pour profiter de ses moments libres. Et personne dans le palais n'était là pour l'empêcher de faire régner sa loi, la terreur !! Personne ? Si, il y avait quelqu'un qui allait se soulever ce jour là, et ce fut le déclic.

        Soeur Haricot dit "non" à Prince Haricot, un peu à la surprise de tout le monde, elle n'avait pas l'habitude de prendre la parole pour des faits politiques. Mais là, sa voix avait été ferme et dure, et Prince Haricot en avait avalé sa salive de travers, il n'était pas depuis longtemps prince, pas depuis longtemps il avait Le Pouvoir. Soeur Haricot argumenta : "Au cours de ma jeune vie, j'ai déjà vu plusieurs champs, et j'ai côtoyé, approché plusieurs princes dans divers champs, et à chaque fois qu'un prince est cruel et tyrannique, alors le champ est un vrai dépotoir. S'il te plait Père, ne permets pas l'entrée de la violence et de la terreur dans ton champ, tu n'as jamais été tel !!". Sultan Haricot regarda sa fille longuement, il ne l'avait jamais autant entendu, il en était agréablement surpris.

        Il sortit à sa fille : "Cet homme a montré de l'irrespect envers un prince, son châtiment est la mort". Soeur Haricot riposta : "Un prince ? Ce vulgaire brigand ne sera jamais considéré comme un prince !!!". Princesse Haricot se tourna vers sa soeur, ses yeux montraient sa colère envers elle, elle partit en pleurant devant tant de méchanceté de la part de Soeur Haricot. Son père régla les comptes : "Soeur Haricot, tu parles de terreur, admires ce que tu viens de faire à ta soeur". Soeur Haricot était éberluée, et Prince Haricot en profita pour baisser le pouce. Le bourreau s'élança, un cri de stupeur s'éleva de la foule, la moitié de Commerçant Haricot s'écroula par terre, Soeur Haricot sortit en colère de la salle de conférence.

 

Chapitre 11 - Enlacements

        Princesse Haricot monta en larmes donc de sa chambre, sa soeur n'aimait pas son mari, et elle lui en voulait, mais elle en voulait aussi à son mari, qui était ignoble et cruel ... car il avait tué ce pauvre commerçant, et elle savait que Prince Haricot, du temps où il était brigand, avait volé cet homme. Bien sûr, son arrogance devait être payée, mais il est mort maintenant, et Princesse Haricot ne le supportait pas. Elle était sortie en pleurant à cause de sa soeur, qui avait été très mesquine, en rappelant le passé de brigandage de son mari, mais aussi à cause du stress qu'elle avait accumulée toute la journée par cette exécution. Maintenant elle attendait son mari, dans la chambre. Elle entendait des bruits de pas dans le corridor, il allait venir et tout allait s'arranger. Il entra dans la chambre, vit sa femme avec les larmes dans les yeux assise sur le lit, il s'approcha d'elle mais au lieu de la consola lui demanda où était écrit le discours qu'il avait prévu de lire après l'exécution.

        Princesse n'en crut ses yeux et lui indiqua où se trouvait le papier qu'il recherchait. Elle replongea dans ses larmes une fois qu'il quitta la pièce. Vous avez lu le titre du chapitre, vous croyiez que ça allait être plus romantique ? Vous aviez raison, ça va être plus romantique, mais pour voir plus romantique, faut descendre de trois étages, aller dans les cachots et dans la conserve dans laquelle est emprisonnée Voisine Haricot, qui de sa fenêtre a vu l'exécution et a vu Brigand Haricot, car pour elle c'était toujours un Brigand, devenir Prince par la terreur. Maintenant, elle n'était pas seule, elle consolait Soeur Haricot, qui une fois Commerçant Haricot coupé en deux, est allé voir sa seule amie, Voisine Haricot. Le moment était intense, était calme, était même beau, après tant d'horreur qu'elle avait vu et entendu dans la journée.

        Toute la semaine, Voisine Haricot avait attendu la visite de Soeur Haricot, la dernière qu'elle lui avait donné, pendant la première nuit de sa captivité, lui avait beaucoup plu, et beaucoup consolé. Là elle donnait à Soeur Haricot, ce qu'elle lui avait donné auparavant : un réconfort. Un silencieux et doux réconfort. Elles restèrent toutes les deux assises sur le lit du cachot pendant une demi heure, à ne rien dire, à se serrer dans les bras. Les deux vivaient des situations critiques, Voisine Haricot craignait pour sa vie, et Soeur Haricot craignait pour son champ, et les deux étaient perturbées par ces évènements. Elles s'enlacèrent et tombèrent allongées sur le lit du cachot. En se consolant avec des caresses sur le dos, elles s'endormirent, l'une contre l'autre.

        Quand Soeur Haricot se réveilla, elle avait fait un super rêve et avait le sourire, elle se retrouva dans la pénombre, la nuit était tombée sur le champ, et quelque chose empêchait la clarté de la lune de passer à travers la fenêtre du cachot. Elle eut peur, un corps haricot était devant elle. Ce corps se rapprocha d'elle, mais elle fut soulagée, ce n'était que Voisine Haricot, qui s'était levé vers la fenêtre pour contempler le ciel et réfléchir un peu. Elle souriait à Soeur Haricot, elle aussi sûrement avait rêvé pendant la nuit. Elles parlèrent un peu de leurs rêves, Soeur Haricot apprit que Voisine Haricot avait rêvé de partager une goutte d'eau avec elle. Quand la prisonnière lui dit ça, elle rougit, et elle lui raconta que son rêve à elle se déroulait dans son enfance, elle jouait sur une balançoire faite de tiges, et une autre petite fille, qui était l'incarnation de Voisine Haricot enfant, venait l'inviter à allez se rouler dans l'herbe trempée, et les deux petites filles riaient, riaient à s'en rompre la mâchoire. Voisine Haricot était heureuse de donner le sourire à Soeur Haricot, qui elle aussi était heureuse de rendre le sourire à une prisonnière. Elles discutèrent encore un peu et Soeur Haricot décida qu'il était temps qu'elle se fasse remarquer dans le palais. Malgré l'insistance de Voisine Haricot elle ne resta pas.

 

Chapitre 12 - Lorsqu'un flash-back atteint la tête d'un Brigand.

        Elle sortit du cachot, mais malheureusement pour elle, elle aurait dû écouter Voisine Haricot, et rester un peu, en plus elle en mourait d'envie. Mais le hasard est un fait connu de toutes les histoires, et le fait que Prince Haricot ait envie de boire et descende au rez de chaussée pendant la nuit et remarque Soeur Haricot qui remonte du cachot, ben c'est du pur hasard. Mais voilà, le hasard fait mal les choses, et Prince Haricot sut alors que Soeur Haricot s'était liée avec Voisine Haricot, celle qui le connaissait le mieux au monde. Et le jour même, rappelez vous, Soeur Haricot s'était opposée à son pouvoir. Tout ceci ne pouvait pas fonctionner longtemps, il fallait qu'il agisse, et agir, il savait le faire, n'avait-il pas agi toute sa vie ? Car sinon il serait mort maintenant, dans les bas fonds du champ.

        Il connaissait Voisine Haricot, il la savait maligne. Il savait aussi que la seule solution de la prisonnière pour sauver sa vie, était d'aider un membre de sa famille. Il connaissait la haine de Princesse Haricot envers Voisine Haricot, une haine dont se félicitait Prince Haricot, n'était-ce pas lui qui avait demandé à Brute Haricot et son gang d'aller agresser sexuellement Princesse Haricot, et elle, naïve comme jamais il n'avait vu un haricot, avait cru que c'était Voisine Haricot la fautive. Pour lui c'était une situation inespérée, il n'aurait jamais cru capable ça. Il aimait ça. En plus, depuis il avait gagné le coeur de Princesse, sans le vouloir, mais que c'était bien d'être aimé par la fille du sultan, ce sultan, qui ne comprenait plus vraiment grand chose, et qui l'adorait, il ne sait pourquoi, peut-être parce que sa fille est heureuse avec lui. Et encore il y a Frère Haricot, un jeune haricot qui est tout plein de perversité, que ce fut simple de l'amener dans les bordels du champ, que Prince Haricot connaissait lorsqu'il était Brigand.

        Il avait vraiment le Pouvoir, celui qu'il n'avait jamais eu, celui dont il avait toujours rêvé (voir fin chapitre 2). Il avait une femme, malheureusement Voisine Haricot n'avait pas le poste qu'il lui avait pensé, mais c'est pas grave, du moment que lui allait bien. Mais bon il n'avait pas tout le palais dans sa poche. Il manquait Soeur Haricot, la soeur aînée de sa femme. Il avait entendu des choses sur elle, quand il était brigand, du genre que c'était une fille facile, et qu'elle n'aimait pas le pouvoir, et ne voulait pas que son champ devienne le champ le plus puissant, avec le plus de pouvoir. Elle voulait juste vivre sa vie, sans se soucier des autres. Alors pourquoi venait-elle chambouler ses plans ? Qu'est-ce qu'elle avait à gagner, c'était quoi son but ? Pourquoi ? Il ne le savait pas, pas qu'il fût curieux, mais voilà, ça le gênait. Pourtant, il avait cru, quelques jours auparavant, lorsque Soeur Haricot s'approcha de lui auprès de la piscine, elle était dénudée, et s'était frottée à lui. Il avait cru que Soeur Haricot était devenue docile, mais loupé, elle l'avait trompé, et il s'en était sorti honteux, car elle l'avait bien roulé.

        Elle était là, devant lui, fermant la lourde porte qui séparait le palais, se faufilant dans le corridor. Il l'avait repéré, l'avait surprise alors qu'elle venait de rendre visite à son ancienne ... on ne va pas dire amie, mais plutôt connaissance, Voisine Haricot. Il n'avait vraiment jamais apprécié Voisine Haricot, il s'était retrouvé avec elle depuis qu'ils avaient quitté le cocon familial. Ils avaient les mêmes intérêts, et ils avaient donc cohabité, et fait les mêmes coups ensemble. Mais maintenant, elle s'était retournée contre lui. Il ne voyait pas la raison obscure qui l'envenimait pour qu'elle veuille à ce point se venger, okay, elle se retrouvait en prison, mais lui, il ne voulait pas qu'elle y soit. C'est Princesse Haricot qui avait demandé l'arrestation de tout le monde, lui avait été surpris, il ne connaissait même pas l'identité de Princesse Haricot, il ne l'aurait sûrement pas donné en pâture à Brigand Haricot et à son gang sinon, ou sinon à plus cher qu'il leur a donnée. Il regrettait ce qui arrivait à Voisine Haricot, mais là, il commençait à avoir peur de ses intentions, car elle voulait éviter la conserve .. et cela passait sûrement par une action qui serait déplaisante pour lui. Il fallait donc qu'il agisse plus vite qu'elle.

 

Chapitre 13 - Une orgie pour un pilori.

        Surprise pour Prince Haricot justement le lendemain, Sultan Haricot se retirait pendant un petit moment dans un lieu consacré aux sultans veufs, en fait c'était une occasion pour s'offrir une orgie pour des sultans, qui ne pouvaient en faire dans leur champ, puisque censés être en deuil. Qu'il se retire là-bas, pour notre histoire, ce n'est pas intéressant, mais pour Prince Haricot c'était intéressant, car malgré la volonté clairement avouée par Frère Haricot, Sultan Haricot nomma comme remplaçant pour ces quelques jours d'absence son nouveau gendre : Prince Haricot. Il avait donc tous les pouvoirs, et cela allait arranger ses petits pépins, car depuis la veille, lorsqu'il avait surpris Soeur Haricot sortir des cachots, il avait réfléchi, et considéré que c'était une grosse menace. En plus, il voulait, maintenant qu'il l'avait, garder ce poste lorsque le sultan se retirera. Il comptait bien être le choix de Sultan Haricot. Bien sûr le plus jeune de la famille, Frère Haricot, allait essayer de s'immiscer, mais il n'avait pas vraiment le respect de son père, puisqu'il était encore très gamin. Il paraissait même qu'il fusse un peu simplet.

        Donc Prince Haricot devait juste calmer le jeu, et pour cela devait éviter tout scandale, c'est à dire, empêcher Voisine Haricot de nuire à sa réputation, et cela il comptait bien le faire. Il connaissait tout de Voisine Haricot, et il n'eut pas de mal à la faire inculper pour pire qu'elle l'était auparavant. Elle risquait désormais une peine capitale, voire une peine de mort. Nous allons passer en silence les crimes pour lesquels chuta Voisine Haricot, car cela n'importe peu dans l'histoire, pis cela rendrait l'histoire encore plus chiante qu'elle ne l'est déjà. On peut juste dire que ce sont des crimes de moyenne importance, qui ne sont graves que par la quantité dont elle en a commis. Bien sûr, Prince Haricot avait rajouté à la liste les crimes que lui avait commis, qui étaient bien plus graves et bien plus nombreux que ceux commis par Voisine Haricot, mais ça personne ne le savait, sauf quelques rares exceptions, qui préféraient se taire, plutôt que de risquer une peine eux aussi. C'est que Prince Haricot commençait à faire peur en tant que monarque sur le champ.

        Il faisait peur au champ, et depuis qu'il avait pris pouvoir avec le départ de Sultan Haricot, il faisait aussi peur au palais. Notamment Princesse Haricot, tiens on reparle d'elle, qui ne le voyait vraiment plus souvent, qui était derrière lui dans les conférences, qui le suivait partout, un vrai comportement de femme soumise. Elle ne l'aimait plus, elle regrettait un peu de l'avoir sorti de la merde. Mais bon d'un autre côté elle l'aimait toujours, pis elle avait toujours cru qu'une femme devait satisfaire les demandes du mari, donc pour elle, c'était normal ce qu'il lui arrivait, bien sûr elle rêvait d'un prince charmant même après le mariage, ben elle n'avait pas eu cette chance, cette perle rare. Elle avait eu un mari absent, c'était pas un mari obsessionnel, jaloux ou violent avec elle, il était juste absent, des discussions, des plaisirs conjugaux. Avec l'âge, cela allait s'améliorer, se disait-elle. Elle n'avait pas peur pour le royaume, elle ne pensait qu'à elle en ces temps, elle ne voyait pas qu'il était très réfractaire, car avec elle il ne l'était pas. La nuit où il prononça la sentence de peine de mort pour Voisine Haricot, il vint heureux dans le lit conjugal, et la caresse sur une gousse de Princesse Haricot lui fit le plus grand effet, et elle se laissa faire. Ils firent l'amour en ce beau jour pourtant, où le soleil baignait les épis de maïs voisins, et pendant lequel de nombreuses cigales avaient empli le champ de leurs chants si mélodieux.

 

Chapitre 14 - Frangines.

        Un cri d'effroi sortit de la bouche de Soeur Haricot, lorsqu'elle entendit la sentence. Elle savait que cela allait se passer comme ça, elle savait que les nouveaux éléments de l'enquête allaient provoquer une peine maximale, mais elle n'osait y croire, elle espérait toujours la bonté de Prince Haricot, et ben non, elle se trompait. Elle savait que ça n'allait pas être possible de faire changer les choses, elle ne pouvait plus rien faire pour détrôner Prince Haricot, quoique ... peut-être en parlant avec sa soeur. Jamais elle n'avait imaginé qu'elle pouvait tenir tête à un homme ... mais n'avait-elle pas fugué du palais ? N'avait-elle pas couché avec un inconnu ? N'avait-elle pas fait exécuter un gang entier ? Elle la savait fragile, mais sa soeur Princesse Haricot avait démontré qu'elle pouvait avoir du cran. Soeur Haricot voulait sauver Voisine Haricot, car elle comptait beaucoup pour elle, donc elle allait demander grâce auprès de sa soeur, elle allait perdre de son orgueil .. mais elle devait le faire, pour son âme ... pour son coeur.

        Soeur Haricot frappa à la porte de la chambre de sa soeur, celle-ci lui ouvrit et s'étonna de la voir se tenir devant elle sur le palier. Elle en resta bouche bée, depuis un long moment ces deux soeurs ne s'étaient parlées. Soeur Haricot demanda comment allait Princesse Haricot, celle-ci répondit avec ardeur : "Dis moi tout de suite ce que tu veux !". Effectivement Princesse Haricot avait mûri, elle était devenue sèche et beaucoup moins innocente, elle était passée dans le bord des filles désagréables et froides. Soeur Haricot fit la moue, ça n'allait peut-être pas être aussi facile de la convaincre de faire quelque chose. Elle opta pour la franchise : "J'viens au sujet de Voisine Haricot".

"Oui ?", répondit Princesse Haricot.

"J'aimerais qu'il y ait une clémence pour elle"

"Il est hors de question.", cette réponse subite mit un blanc dans la discussion, un blanc que je retransmet par cette phrase tout à fait belle sous cette couleur verte et ce fond d'écran vert très pâle, d'ailleurs vous aimez cette couleur ? Moi j'aime bien donc si vous aimez bien, faites le savoir sur le livre d'or, mais pour le moment continuons la discussion en sachant qu'il y a eu un gros blanc entre les soeurs, qui va casser le blanc à votre avis ? Soeur ou Princesse Haricot ? Aucune logique, moi-même qui écris ces lignes je ne le sais pas encore, attention, on va bientôt le savoir ...

<== gros blanc

"Pourquoi ?", c'est Soeur Haricot, les yeux qui commencent à se remplir de larmes.

"J'ai mes raisons personnelles ..", insista Princesse Haricot.

"Tu veux parler de l'agression ? Ce n'est p..."

"Je sais !!", coupa Princesse Haricot.

"Tu sais ?".

"Je sais que c'est Prince Haricot qui a envoyé ce gang m'agresser", avoua Princesse Haricot.

"Tu le sais ?", demanda, surprise, Soeur Haricot.

"Tu me prends vraiment pour une idiote ? Tu crois que je n'ai pas compris que c'était lui ? Je le sais depuis le premier soir qu'il a passé là. Je l'excuse ..."

"Comment tu peux l'excuser ?", s'indigna Soeur Haricot.

"Comment tu peux prendre la défense d'une criminelle ?", demanda Princesse Haricot.

"Elle est innocente !! C'est un coup mont..."

"Je ne veux pas parler de cela avec toi, tu sors de ma chambre maintenant", répliqua Princesse Haricot, qui avait enfin réussi à tenir tête à sa soeur, et pour cela elle aimait d'avantage Prince Haricot. Il lui donnait l'envie de rugir, et c'est tout ce qu'elle avait fantasmé lors de ses rêves avant sa fugue.

 

Chapitre 15 - Ca devient passionnant ouléléléééé ...

        Soeur Haricot sortit de la chambre de sa soeur en pleurant, il faudra qu'elle aille voir son père, lui demander sa grâce lorsqu'il reviendra, elle avait les dates en tête, l'exécution allait se dérouler un jour après le retour de Sultan Haricot. Elle aurait le temps d'agir. En attendant la fin de semaine, quand son père le sultan allait revenir, elle passa tout son temps à tenir compagnie à Voisine Haricot, qui déprimait, et pleurait sans cesse. Elle ne voulait mourir, et trouvait un profond réconfort en compagnie de Soeur Haricot. Elles passèrent de nombreuses nuits ensemble et s'embrassèrent ... elles dormirent ensemble, nue l'une contre l'autre. Elles n'osaient pas avouer leur amour l'une pour l'autre, parce qu'il y avait l'échéance, l'exécution qui approchait. Voisine Haricot ne voulait pas que Soeur Haricot ne s'attache de trop, et Soeur Haricot ne voulait pas s'attacher. Mais elles s'aimaient, elles se comprenaient, même sans parole et dans le noir. Leur amour était profond ...

        ... et éphémère, car manque de chance, Sultan Haricot et toute sa bande se sont faits attaqués par une taupe. L'odeur de l'orgie l'a attiré, et puisque c'était en pleine campagne, il n'y avait pas de protection anti-taupe, et elle avait surgit et massacré ces sultans veufs. La nouvelle vint sur le champ le jour auquel Sultan Haricot était attendu. Soeur Haricot était dans les bras de Voisine Haricot, elles étaient entrelacées l'une dans l'autre, quand elle entendit les clameurs de la foule, proche du palais. Elle regarda par la fenêtre et vit Prince Haricot, afflubé de l'habit de sultan. Il se passait quelque chose et Soeur Haricot quitta tout de suite Voisine Haricot pour aller se renseigner. Elle fondit en larmes quand elle apprit la mort de son père, pour deux raisons, c'était quand même son père, il fallait pas déconner !! et aussi parce qu'il n'y avait plus aucune chance de sauver Voisine Haricot, et cela lui monta au cerveau et son esprit se couvrit de haine envers Prince Haricot, qui est passé en l'espace de peu de temps de brigand à sultan.

        Elle prit un couteau et se dirigea vers Prince Haricot, elle allait le tuer, devant tout le monde elle s'en foutait, mais il fallait qu'elle le tue. Elle s'élança mais quelqu'un l'en empêcha, c'était sa soeur, Princesse Haricot. Le calme sur son visage indiqua qu'elle était fatiguée, qu'elle avait beaucoup pleuré la mort de son père, mais surtout qu'elle ne haïssait pas sa soeur. Son visage était même complice pour Soeur Haricot. Elle lui chuchota dans l'oreille : "Ce n'est pas la bonne solution". Elles s'enfuirent ensemble dans un lieu désertique du palais pour s'entretenir. Princesse Haricot dit à sa soeur : "Pars ce soir avec Voisine Haricot, je vais m'arranger avec le garde pour que vous puissiez vous échapper toutes les deux. Si tu veux la sauver, saute sur l'occasion, si tu ne veux pas la sauver, reste !". Soeur Haricot, le regard reconnaissant et larmoyant, lui proposa : "Viens avec nous, soeurette, enfuies toi !!" .. Le refus était au fond des yeux de Princesse Haricot. Avant que Soeur Haricot puisse commencer le "pourquoi" (si si il était au bout de sa langue), Princesse Haricot fondit en larmes : "je suis enceinte, j'ai une graine en moi ..". Soeur Haricot ne sut que dire, et serra fort contre elle sa jeune soeur.

 

Chapitre 16 - Plus d'amour dans le palais.

        La nuit tomba sur le champ, Voisine Haricot savait que c'était sa dernière nuit. Elle, qui avait lutté toute sa vie pour justement la continuer, elle qui avait risqué sa vie pour encore pouvoir la continuer, elle qui n'avait jamais profité de la vie, elle avait lutté tous ces moments pour rien. Elle venait juste de découvrir l'amour, une semaine avant son exécution, c'était injuste. Elle pleurait non pas sur sa future exécution, mais sur sa vie entière, elle avait tout loupé, et mourir était pour elle en fait quelque chose de logique. Elle ne voulait pas se suicider dans sa cellule, déjà, tout lui était enlevé dans la conserve et elle aurait dû faire preuve d'ingéniosité pour pouvoir le faire, et elle était incapable de réfléchir, sinon ça ne l'aurait pas dérangé, elle n'était pas assez fière ou orgueilleuse pour vouloir à tout prix croiser le regard de Prince Haricot lorsqu'il annoncera son exécution, elle s'en foutait, elle ... s'ennuyait en attendant l'heure fatidique. Elle était pressée d'arriver le lendemain, cette attente était pire que la mort. Elle s'endormit, ce qu'elle voulait.

        Elle fut réveillée lorsque la porte de sa conserve s'ouvrit. Apparut Soeur Haricot, qui vint se serrer contre elle. Elle n'avait pas envie d'éprouver de l'amour mais se laissa faire, c'était quand même très agréable, et elle oubliait au moins pendant un moment l'échéance du soir. Lorsqu'elle se colla à son amante, elle fut surprise, le corps de Soeur Haricot n'était pas mou, ce n'était pas le corps d'une personne triste et abattue. C'était le corps d'une personne excitée et stressée, un stress bon qui promettait qu'il allait se passer quelque chose. Elles s'éloignèrent l'une de l'autre, et Voisine Haricot eut confirmation de ce qu'elle avait ressenti en se serrant à Soeur Haricot en regardant ses yeux, il y avait une belle lueur d'excitation. Voisine Haricot demeura perplexe, et le fut encore plus lorsqu'elle entendit Soeur Haricot lui demander : "M'aimes-tu ?".

        Jamais l'une et l'autre ne s'étaient avouées leur amour, et Voisine Haricot mit du temps à répondre. Elle était choquée par cette question, faut dire que son esprit passait par des états bizarres. Elle ne put répondre, et Soeur Haricot dut reposer sa question, elle la chuchota à l'oreille de son amante, en la regardant dans les yeux. Les yeux de Voisine Haricot indiquèrent Soeur Haricot sur la réponse qu'elle voulait entendre. Elle proposa alors à Voisine Haricot de la suivre hors de la conserve. Voisine Haricot refusa, argumentant que son amante aurait des problèmes et risquait même l'exécution en sa propre compagnie. Soeur Haricot avoua que rien ne pouvait la retenir dans ce champ, et qu'elle avait trouvé l'amour de sa vie. Voisine Haricot sentit son corps s'émouvoir et s'effondra dans les gousses de Soeur Haricot en pleurant de joie. Elle aussi aimait Soeur Haricot de tout son corps, et commençait à prendre espoir de pouvoir passer sa vie avec elle.

        Il fallait fuir maintenant, normalement Princesse Haricot avait tout programmé pour que tout se passe bien, Soeur Haricot avait confiance en sa soeur, elle avait paru sincère la veille. Les premiers moments de la fuite furent limpides, il n'y eut aucun problème, elles devaient maintenant passer par le parc du palais, c'était le lieu le plus difficile à passer. Toutes les lumières étaient éteintes. Elles passèrent doucement, sans bruit, elles étaient agiles et souples, comme toute haricote. Le passage du parc se fit sans encombre, l'espoir commençait à les gagner, elles arrivèrent à la grille, dernier gros obstacle de la fuite. Et là, stupeur, une présence était dans l'obscurité de la haie. Les deux fuyardes s'arrêtèrent, ce devait être Prince Haricot, qui avait été prévenu par sa femme. Soeur Haricot commença à maudire sa soeur, quand elle la reconnut dans l'ombre de la haie. Princesse Haricot s'avança et serra sa soeur contre elle pendant un long moment. Voisine Haricot avait des larmes aux yeux devant cette scène d'amour entre soeurs. Après ce long moment, Princesse Haricot vint s'excuser auprès de Voisine Haricot, puis leur demanda de fuir, le plus loin possible. Les fuyardes partirent, les yeux pleins de larmes.

 

Chapitre 17 - Ben c'est presque fini.

        Le lendemain, Prince Haricot ne comprit pas pourquoi il n'avait pas vu Soeur Haricot ramper à ses pieds pour demander la grâce de Voisine Haricot, pourtant, il avait attendu ce moment toute la nuit. Il était déçu. Sa déception se transforma en fureur lorsqu'il apprit que dans la conserve du cachot, il n'y avait plus de prisonnière. Il fit rechercher Voisine Haricot, et fit aussi rechercher Soeur Haricot. Les deux compères étaient introuvables. Il était furax. Sa colère se prolongea sur le mois qui suivit, mois pendant lequel la répression dans le champ fut terrible. Son règne d'ailleurs en entier fut une longue répression et un sentiment de terreur régnait sur le champ, qui perdit toute relation diplomatique avec les autres champs voisins.

        Princesse Haricot finit par dire à Prince Haricot qu'il sera papa d'un Enfant Haricot, qui naquit. Tout de suite, Princesse Haricot sut que ce ne serait pas un grand sultan, mais simplement le successeur de son père, car justement celui-ci s'occupa de son instruction, lui fit aimer toute la violence dont pouvait provoquer le sultan. Enfant Haricot aimait tout ce qu'on lui montrait, et lorsque Prince Haricot mourut, juste un peu avant la mort de Princesse Haricot, dont la fin de vie consistait à partir lire ou rêver dans le parc, des après midi entières sous le soleil ou sous la pluie d'ailleurs, elle n'y voyait plus son mari depuis des moments et n'étaient reine que pour les réceptions diplomatiques. Enfant Haricot régna aussi pendant un long moment sur le champ, il eut aussi un enfant, qui eut aussi un enfant, pis plein d'enfants, et toute la dynastie fut une lignée de tyran, chacun essayant de faire pire que le précédent. Le champ devint défraîchi et il arriva un jour où le champ devint pâturage, et tous les haricots se firent bouffer par des vaches (encore pire que les taupes).

        Parlons pour finir d'amour puisque c'est le thème de l'histoire, qui vous a plu j'espère. Les deux fuyardes s'enfuirent dans un champ où régnait bonne humeur et tolérance, un champ que Soeur Haricot avait repéré lors de ses envolées passées. Elles s'installèrent au détour d'une tige. Au début, ce fut difficile de survivre, mais Voisine Haricot découvrit qu'elle avait du talent dans la couture, et monta un stand au marché. Soeur Haricot s'occupait des gosses des voisins, elle qui n'en aurait jamais. Les deux amoureuses ne travaillaient pas beaucoup puisque nécessitaient peu. Ce qu'elles souhaitaient le plus pendant la journée, c'était de se retrouver en fin d'après midi et de se parler, de se caresser, d'être ensemble en fait. Leur amour ne perdit pas d'intensité, et elles se sont aimées pendant un très long moment, et s'aimaient encore lorsque surgit une taupe (l'endroit était mal gardé), qui mangea ces deux pauvres haricotes. On ne va pas terminer l'histoire sur une taupe, donc on va répéter un peu qu'elles s'aimaient follement, et que même si elles n'eurent pas beaucoup d'enfants, elles vécurent heureuses.

        Une fin heureuse ? Ca ne me ressemble pas .. mais bon le thème de ce texte était l'amour, j'allais pas dire que Voisine Haricot s'était faite tuée sur la route en allant au champ paradisiaque, en croisant un pic-vert qui était de mauvaise humeur, puis que Soeur Haricot, arrivant dans ce champ paradisiaque, n'arriva pas à trouver un travail et de l'argent, et dut se prostituer pour survivre ... Nan, j'allais pas marquer ça, j'aurais fait de la pub mensongère en indiquant que c'était une histoire d'amour, et je mens jamais, non jamais !! Voila donc elles vécurent heureux, sympa non ? Moi j'suis bien content qu'elles vécussent heureuses, c'étaient deux personnages sympas dans l'histoire. Y'en a qu'un d'ailleurs que je ne sais pourquoi j'l'ai inventé, c'est Frère Haricot, il ne sert à rien dans l'histoire ... j'sais pas ce que j'vais pouvoir lui mettre comme fin, disons que ... il se fit tuer dans un essai de coup d'état pour déloger Prince Haricot, il s'interposa et paf, il se fit tuer. Voilà, lui c'est réglé. Donc voilà, on peut terminer l'histoire, encore une fois j'vais insister sur le fait de laisser un message sur le livre d'or ... nan mais c'est vrai j'suis envieux de message, enfin sauf si c'est pour dire que c'était un texte de merde, dans ce cas là, un mail vous pouvez m'envoyer, c'est plus discret je trouve. Sinon ben ... nan mais j'ai fini l'histoire, pourquoi je continue à écrire ? En plus j'pars en Espagne rejoindre ma chérie, mais là c'est une autre histoire d'amour qui recommence, loin des histoires de haricot ....

 

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